Que faire pour être heureux ?

Top 7 des notions capitales constituant une potion magique pour être heureux

Être heureux, c’est aussi un aspect de l’existence qu’il faut apprendre. E-to-E vous propose quelques astuces pour trouver plus aisément le bonheur.

Le bonheur, ça s’apprend

On a tendance à résumer le bonheur à l’abondance de biens matériels et la conformité avec certains critères établis par la conscience collective. Mais force est de constater que malgré l’argent, le succès, le mariage et beaucoup d’autres facteurs qu’on juge suffisant pour être heureux, certaines personnes ont toujours du mal à trouver le bonheur.

En fait, le bonheur nécessite d’être travaillé pour briller. Être heureux exige beaucoup d’efforts et englobe plus de notions qu’on pourrait imaginer. Je vous propose ci-dessous quelques conseils pour trouver le bonheur.

  1. Être heureux, c’est grandir.

Comment savoir si une plante, un arbre ou une fleur est heureux ?

Par le fait qu’ils grandissent, qu’ils produisent de nouvelles feuilles, de nouvelles fleurs, de nouveaux pétales, de nouvelles branches.

Et l’homme ? Quand peut-on affirmer qu’un homme heureux ?

C’est en réalité la même chose : lorsqu’il sent qu’il évolue d’une certaine manière. C’est une preuve d’épanouissement et de satisfaction de soi.

Si nous sommes d’accord avec cela, il est tentant de conclure que la recette du bonheur consiste à trouver une ou plusieurs choses qui nous aident à grandir.

Si vous vous sentez malheureux maintenant, c’est probablement parce que vous ne savez pas quelque chose et que vous n’avez pas encore trouvé le moyen d’exprimer la fascination qui est en vous, mais qui est encore cachée.

D’abord, votre problème n’est pas le manque de passion, mais le manque de moyens d’expression.

Ensuite, vous êtes frustré parce que vous voulez ce que vous ne pouvez pas encore exprimer et ce qui est plus fort en vous dans le subconscient que dans le champ conscient

Harv Eker a exprimé ce manque en déclarant que les gens ont deux problèmes dans la vie :

– Les gens n’ont pas ce qu’ils veulent.

– Les gens ne savent pas ce qu’ils veulent.

    1. Les gens n’ont pas ce qu’ils veulent.

Avant toute chose, il faut comprendre que nous savons que ce que nous avons, mais ce qui nous entoure n’est pas ce que nous voulons. C’est simplement la conséquence du fait que nous ne savons pas ce que nous voulons. En fait, pour trouver quelque chose, nous devons savoir ce que nous cherchons.

La solution pour être heureux peut être de se poser une question appropriée, avant de s’endormir, lorsque notre cerveau est dans l’état vibratoire « thêta’’, l’état le plus proche de la communication avec le subconscient.

Par exemple, vous pouvez vous poser ces questions : qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je veux exprimer ?

En réalité, cacher ces questions dans le bourdonnement de la musique des discothèques, de l’alcool, dans la manie de faire le ménage ou encore dans les tâches excessives au travail, va conduire à la dépression, ou à l’installation d’une « belle » île qu’est la « zone de confort ». Ces comportements constituent typiquement une manifestation d’insatisfaction de soi.

    1. Les gens ne savent pas ce qu’ils veulent.

Certains individus ont toujours su ce qu’ils voulaient. Malheureusement, 99 % de la population ne le sait pas et ne sait même pas qu’il suffit de se poser la question appropriée chaque jour.

On devrait se poser la question suivante « Qu’est-ce que la question appropriée ?

Notez que la question est plus importante que la réponse !

Prenons un cas précis. Auparavant, vous vous posez cette question : « Qu’est-ce que je veux ? »

Mais peut-être que vous devrez vous poser une autre question : « Quelle personne faut-il que je devienne pour pouvoir avoir une vision claire de moi-même ? » Le problème qui sème la zizanie à ce niveau est donc une question d’adaptabilité de l’interrogation à la quête. Pourtant, une frange de la population parvient à corriger cette défaillance et se retrouve néanmoins dans la même situation d’absence de bonheur.

En effet, il existe un autre groupe de gens qui maîtrise l’art de se poser les bonnes questions, mais ils évitent volontairement ces dernières, car ils savent que découvrir leur mission, signifie commencer à la poursuivre, à agir concrètement, à prendre des responsabilités, à commencer l’action et mettre tout en œuvre pour atteindre les objectifs.

Et c’est le point tournant ; c’est la limite que notre cerveau (nous) ne veut pas franchir.

  1. Quel est l’impact du cerveau dans ces tracasseries liées au bonheur ?

Tout d’abord, essayons d’approfondir les raisons profondes de notre passivité. Il en existe exactement deux, qui englobent tous les paramètres du problème.

    1. Notre réticence à nous mettre en face de nous-même, sans excuses, sans justifications, sans aucun  » oui, mais… »

En étant conscients de nos capacités et en ne faisant rien, nous pouvons simplement reconnaître (nous pouvons sentir.) que nous sommes faibles et nous ressentons une honte de nous. C’est un signe d’échec et c’est ce que nous voulons éviter à tout prix. 

    1. Notre cerveau est paresseux ! 

Souvent, nous n’en sommes pas conscients. Selon les neurosciences, le cerveau est un organe très complexe qui a deux tâches essentielles à accomplir. Assurer notre survie à tout prix et conserver l’énergie nécessaire afin de mener à bien le processus visant à assurer la survie. 

En se focalisant ainsi sur ces objectifs, il nous empêche d’agir, c’est-à-dire de prendre l’énergie vitale. C’est pourquoi l’autodiscipline est tant appréciée et admirée, car elle est si rare. De plus, elle a cette particularité qu’est de conduire les individus à l’unicité, première étape avant la gaieté. 

Les personnes pratiquant l’autodiscipline se posent des questions difficiles avec l’obstination d’un maniaque et cherchent avec la même obstination de grandes réponses. Lorsqu’ils les trouvent, ils prennent des mesures concrètes dont ils assument l’entière responsabilité. 

En effet, ils admettent (ils savent.) qu’ils grandissent chaque jour et que chaque échec est une grande leçon. En guise d’approfondissement et de recherche de solution, ils se posent la question qui suit : comment faire pour que la prochaine étape soit encore meilleure ?

En fait, ces derniers savent que la force s’acquiert par la résistance et pas dans le vide. Les efforts rudes sont pour eux, ce qu’est la respiration pour les autres. 

Pour entrer dans ce club très fermé des génies du cerveau et hommes heureux, la solution est de se poser des questions « clés » avant de s’endormir, lorsque notre cerveau est dans l’état vibratoire « thêta », l’état le plus proche de la communication avec le subconscient. 

Ces interrogations sont : qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je veux exprimer ? 

  1. Peut-on être heureux sans s’imposer l’autodiscipline ?

D’un autre côté, ne pas parvenir à s’autodiscipliner ne réduit pas à zéro, les chances de trouver le bonheur. Voilà pourquoi, ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir une autodiscipline innée ou acquise, et qui ont décidé de devenir une personne forte et heureuse, devraient essayer l’une des méthodes ci-dessous pour atteindre leurs objectifs.

    1. La méthode consistant à se poser des questions difficiles et à transformer les réponses en réalité. 

Cette méthode s’articule autour de quelques questions. Qu’est-ce que je veux ? Je suis certainement unique, mais pourquoi suis-je unique ? Qu’est-ce que j’ai de spécial que personne d’autre ne possède ? Quelles actions de ma part peuvent être utiles aux autres ? 

Métamorphoser les solutions (les réponses) à ces interrogations est la clé pour être heureux.

    1. La méthode  » Question quotidienne = Pratique régulière « .

L’astuce consiste à prendre l’habitude de se poser des questions par écrit chaque jour, de noter les réponses et de les mettre en pratique par une action. C’est ainsi que vous prenez le contrôle de votre propre esprit.

En d’autres termes, c’est aussi ce que Saint Antoine illustrait à travers son expression :  » le dépassement de soi « . Faites-le et le monde sera à vos pieds. 

  1. Comment peut-on tirer profit de l’éradication de la paresse du cerveau ?

Tout d’abord, il faut comprendre que vaincre la paresse du cerveau conduit toujours à des ambitions plus élevées, au développement, à la satisfaction de soi et au succès. Ce succès est souvent appelé  » la chance « .

Mais que se passe-t-il si cette chance, cette opportunité extraordinaire se présente soudainement devant vous, et que vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas en profiter, parce que vous n’êtes tout simplement pas préparé, vous êtes trop faible ou vous vous sentez ignorante face au défi à relever.

En vérité, le bonheur en soi n’a aucun sens si vous n’êtes pas préparé au moment de sa révélation. Construire son propre bonheur, c’est se préparer en permanence à donner le meilleur de soi-même lorsqu’il se présentera. Vous comprenez maintenant pourquoi il y a si peu de gens autour de vous qui ont ce que vous aimeriez avoir. C’est en fait, un travail difficile qui devient léger au fur et à mesure que l’on acquiert de l’expérience. Un travail dont les résultats se reflètent à travers les choix que vous faites.

  1. Comment savoir si vous avez fait le bon choix ? 

Lorsque l’idée de réaliser votre projet vous procure plus de joie que la peur et la paresse liées à l’énorme travail qui vous attend, c’est un signe prouvant que vous avez fait le bon choix. La première loi dans la nature et dans tout l’univers est la loi de vibration. Pour pouvoir profiter de cette loi, il n’y a qu’un moyen d’y parvenir. Observez vos vibrations en face des événements qui vous arrivent. 

En effet, le niveau de vos vibrations vous indique que les fréquences sont alignées. Ce processus se produit également quand vous vivez le coup de foudre amouré. Malheureusement, on ne peut pas dire que chaque fois, ces vibrations constituent un guide vers le bonheur. Encore une fois, sans une très profonde connaissance de soi-même, vos « bingos » peuvent devenir aussi un échec. Être heureux n’est possible que si on se connaît.

  1. Peut-on se servir de la loi de l’attraction pour trouver le bonheur ?

Si la loi de l’attraction ne marche pas, c’est justement parce que nous ne le connaissons pas bien. Vous voulez la preuve ?

Répondez à quelques interrogations sans réfléchir. La première question est : qu’est-ce que vous voulez obtenir dans la vie ? La seconde est : pourquoi (Vous avez donné une telle réponse à la première question.) ? 

  1. Voulez-vous de l’aide pour venir à bout de ces défaillances du cerveau pour pouvoir être heureux ?

Qui d’entre vous est prêt à vaincre son cerveau, à transformer la passivité en développement ? Chaque développement ou chaque feuillage symbolique, est en réalité l’illustration de votre bonheur personnel, que vous voulez partager avec votre environnement. Et c’est précisément dès cet instant, que la création de votre propre bonheur prend son envol. 

Je vous présente ci-dessous quelques astuces faisant partie de ma formule secrète du bonheur. 

Ma formule secrète du bonheur

1. Déterminez ce que vous voulez et pourquoi (Vous voulez précisément cela) ?

2. En attendant la réponse, relevez différents défis : jouer au tennis, courir, lire rapidement, écrire des articles, jouer d’un instrument et acquérir toutes sortes de connaissances et de compétences. 

En fait, le but est de déstabiliser le cerveau paresseux, de lui prouver que c’est vous qui décidez, que c’est vous qui êtes le patron, le chef et le leader. Mais n’oubliez pas que vous avez un adversaire sérieux et très têtu. Il ne se laissera pas faire aussi facilement. Notre cerveau n’aime pas la révolution et le changement. 

Dans la plupart des cas, il gagne. Vous ne le croyez pas ? Voyez combien de personnes regardent la télévision et combien d’entre elles ont approfondi leurs connaissances pendant la quinzième heure. Comparez combien d’individus ont fait le cinquante-cinquième saut en une journée aux nombres de ceux qui ont passés le « trois centième » de leurs temps à passer des coups de fil à différents clients en une journée. Pour être heureux, il est primordial de renverser cette suprématie du cerveau. 

3. Lorsque vous savez ce que vous voulez, essayez-le immédiatement ! 

Vous êtes déjà préparé. 

4. Maintenant, décidez de votre objectif et concentrez-vous sur lui avec une grande précision, sans vous permettre aucune distraction, sans regarder autour de vous, sans regarder en arrière et sans vous retourner. Allez droit au but, et si vous vous arrêtez, ce n’est que pour acquérir une meilleure compétence. 

5. Continuez ! 

Le bonheur apparaîtra bientôt comme votre partenaire, car vous êtes bien préparé. 

Mais il y a des détails que j’ai souligné ci-dessous à prendre absolument en compte.

À retenir

Votre arrivée à destination dépend de la qualité de votre préparation, de la qualité de la route – autoroute que vous préparez pour arriver à votre destination. 

 » La plus belle Ferrari sera détruite en roulant sur des chemins de terre accidentés « 

Un autre secret souvent ignoré

Le secret le plus banal mais capital concernant la poursuite de tout objectif comme celui du bonheur est que pour être efficace, il faut bien dormir.

Et oui, l’exemple des plus imposants problèmes de notre civilisation. Mais c’est un sujet que je vais développer dans un autre article.